Les reportages - 52ème Festival de Jazz à Juan - 9e Jazz à Juan Révélations - HENRY FORD BIG BAND le 14 juillet 2012
Mélanie Scholtz (Afrique du Sud)
Après des études lyriques à l'Université de Cape Town, qui ne l’empêchent pas, bien au contraire, d'écouter et de s’essayer au jazz, Mélanie Scholtz, lauréate en son Afrique du Sud des rencontres « Old Mutual Jazz », a su en peu d’années construire une brillante carrière, apparaissant aux côtés du guitariste Jimmy Dludlu, du pianiste Jack van Poll, d’Al Jarreau ou encore de Joe McBride. Point culminant : son triomphe en 2003 lorsqu’elle offre à des millions de téléspectateurs, devant Nelson Mandela, l'hymne national à l’occasion de la Coupe des Présidents, à George. Incroyablement polyvalente (jazz, pop, classique, r&b), Mélanie Scholtz a été depuis invitée à se produire en Espagne, Hollande, Norvège, Suède et Autriche, au Portugal et au Maroc, et a sorti un premier album solo intitulé « Zillion Miles ».
Jean-Lou Treboux Group (Suisse)
Le vibraphone est un instrument qui fut longtemps imprégné du lyrisme de Milton Jackson (Modern Jazz Quartet) et des syncopes percussives de Lionel Hampton. Après Bobby Hutcherson, de jeunes musiciens ont su renouveler son langage expressif. Parmi eux, Jean-Lou Treboux, Suisse romand de 22 ans figurant au nombre des premiers certifiés «Masters Jazz» du Conservatoire de Lausanne en 2011, fait déjà beaucoup parler de lui dans le cercle privilégié des musiciens de jazz romands. Originalité du phrasé, swing intense, sens du contraste et de la rupture, compositeur et arrangeur habile du répertoire du groupe, Jean-Lou Treboux utilise au mieux le talent musical de ses partenaires, le saxophoniste ténor Ganesh Geymeier, le pianiste Marc Méan, le bassiste Jérémy Bruyère, le percussionniste Maxence Sibille.
Romain Thivolle Big Band (France)
Dans la lignée de ces merveilleuses grosses machines à swing, qui connurent leur âge d'or aux alentours des années 30-40 avec les orchestres de Chick Webb, Jimmy Lunceford, Duke Ellington, Count Basie, le Big Band de Romain Thivolle se distingue, outre la qualité et l’engagement de chacun de ses solistes, par l’originalité de son répertoire, constitué de compositions et arrangements écrits par Romain Thivolle sur des standards du jazz, mais aussi sur des chefs d'œuvres de Claude Nougaro, Police, Beatles, Stevie Wonder ou encore Michael Jackson, plutôt inhabituels en ce contexte. Finaliste du concours international de composition et d'arrangement italien « Scrivere in Jazz 2010 » avec un titre intitulé « Harlem Speaks », Romain Thivolle a sorti en 2010 un premier album intitulé « First Time ».
HENRY FORD BIG BAND
Elles sont les forces vives du jazz autour du monde, où ces formations universitaires ne cessent de porter la bonne parole et de défendre avec toute leur jeunesse, leur dynamisme et leur talent le répertoire des grands ensembles rutilants qui se sont illustrés au cours des décennies. Formé en 1983, le Henry Ford Big Band joue le répertoire de grands noms légendaires du jazz américain, tels Duke Ellington, Buddy Rich, Count Basie et de Stan Kenton, pour n’en citer que quelques-uns. Il est composé de vingt-trois musiciens professionnels, de professeurs de musique, mais aussi d’étudiants plus âgés venus perfectionner dans le Michigan, terre d’élection de l’université, leur science du jazz.
Le Henry Ford Big Band, emmené par Rick Goward, ne cesse de se produire aux Etats-Unis bien sur (Carnegie Hall à New-York, inaugurations présidentielles américaines, « Mardi Gras » à la Nouvelle-Orléans, 25 invitations lors du festival de Détroit), mais aussi en Europe (huit fois « Jazz à Montreux », « North Sea Jazz Festival », Festival international d’Edimburg). Sans oublier, bien sûr, leur récente prestation très remarquée sur la scène de... « Jazz à Juan », à l’occasion du 50e anniversaire du festival.
Reportage Photos David Vincendeau web